Mr le maire a consacré l’édito du dernier numéro d’El Rocati aux actions réalisées par l’association SER (Sauvegarde de l’Environnement Rocatin), nous y répondons par ce courrier.
SER fait effectivement une pétition pour recueillir l’avis des rocatin·e·s sur l’urbanisation galopante du village. En faisant le porte à porte dans le village, nous avons fait trois constats :
les habitants sont en grande majorité d’accord avec les arguments portés par SER,
beaucoup ne sont pas informés des politiques d’urbanisation en cours,
de nombreux logements sont inoccupés dans le village (vacants ou résidence de vacances).
NOUS N’AVONS PAS BESOIN D’UN NOUVEAU LOTISSEMENT A LAROQUE !
De nombreux logements sont vacants, des parcelles restent invendues dans les deux lotissements en cours de construction et environ une soixantaine de logements sont à vendre à Laroque uniquement sur le site « leboncoin » (dont certaines maisons tout juste construites dans les lotissements).
Les rocatin·e·s craignent une dégradation de leur cadre de vie (des paysages et de la qualité de vie, risque d’inondations), de l’environnement (pénurie d’eau et baisse de la biodiversité) et un accès aux logements toujours plus compliqué avec l’élévation des prix de l’immobilier.
POURQUOI NE PAS PROTEGER LE CADRE DE VIE DES ROCATIN.E.S ACTUELS ET FUTURS ?
La mairie fait le choix de la spéculation foncière au lieu de favoriser l’accessibilité au logement des jeunes, la protection de l’environnement et le cadre de vie :
elle avait la possibilité de faire un lotissement communal, avec des prix de vente attractifs (environ 140 euros le m2) et un cadre de vie maitrisé (aménagements, espaces verts, aires de jeu, parcelles plus grandes, etc).
Elle a pris la décision de vendre le terrain à un promoteur privé qui augmente considérablement le prix d’achat pour les acquéreurs (environ 350 euros le m2).
Les jeunes ont-ils les moyens d’acheter dans ces conditions ?
La mairie se vante d’avoir créé un Périmètre de protection des Espaces Agricoles et Naturels Périurbains (PAEN). Mais pour quels programmes d’exploitation agricole, de gestion forestière et de valorisation des espaces naturels ? Des parcelles du PAEN ont été vendues à des privés, mais pour quels projets ?
De plus, nous subissons depuis plusieurs années des restrictions en eau. Bon nombre de rocatin·e·s et membres de SER déplorent le fait que nos élus ignorent la sécheresse actuelle dans leurs prises de décision.
Comment est-il possible de transformer une zone naturelle en zone constructible ? Pourquoi augmenter le nombre de logements si les ressources en EAU ne le permettent pas ? Pourquoi détruire des espaces naturels alors même qu’ils jouent un rôle vital et qu’ils nous protègent d’une amplification du risque d’inondation ?
FAISONS VIVRE LE VILLAGE ET
PRIVILEGEONS LA REHABILITATION DU BATI !